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PetiteFilleDansLeCuir...

10 août 2004

Marre de toi

Je ne sais vraiment pas quoi faire... je suis perdue face à cette situation. Demain je pars en camping, avec Camille, Tibo... ça va me faire du bien. Et puis pour une fois dans ma vie il n'y aura pas D. Camille aussi à dit que ça lui fera du bien de ne pas la voir pendant un moment. On s'est rapprochées toutes les deux, c'est une fille bien, difficile à cerner quelquefois mais tellement bien. D. c'est vraiment la pire des filles, elle vit dans l'illusion, elle pense que tout est arrangé ou du moins elle se voile la face à ce sujet... Rien est arrangé, au contraire, les brèches sont ouvertes comme jamais. La flamme brûle encore plus fort. Je la déteste. Oui je te déteste, toi qui lis mes mots. Tu les lira uniquement à ton retour de Pologne... Et puis merde, marre de tout le temps penser à elle, elle me pourri la vie en ce moment. Même quand tu n'es pas là, tu es en moi, ou plutôt la haine est en moi.

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8 août 2004

Du rêve au cauchemar... blabla

Voilà, écrire, pourquoi? J'en sais rien, ça fait pas mal de temps que je n'étais plus "chez moi"... bcp de choses se sont passées ces derniers jours, peut être même trop. Je sais même pas si j'ai encore envie de les écrire, dégoutée. Par cette "meilleure amie" à la con, qui joue pas correctement son rôle... pas correctement du tout. Elle a dû se tromper de page dans la notice du jeu "Les Terriens"; vous savez, le fameux jeu de Maxis, la suite de "Les Sims"... elle a dû lire la page "Comment devenir ennemi(e) avec qqun" et non pas le contraire. Oui elle lit ce qu'elle ne devrait pas, elle "se trompe" de page... Elle lit, peut être même en même temps que toi, cette page. Plus que déçue, plus envie de rien vivre avec elle. Comment peut elle. Quelques allusions à ma découverte de sa lecture, mais rien pas de réactions... pourtant elle sait ce que c'est. C******* !! Je sais pas quoi faire, pas envie de m'auto-censurer... surtout pas; pour une fois que j'avais créé un semblant d'équilibre avec l'écriture. Alors voilà... voila quoi? J'en sais rien.  

31 juillet 2004

Enter... dans mon univers...

... quelques photos que j'ai prises qui ont bcp de sens pour moi...

31 juillet 2004

Floue.

Peut être la photo de moi qui me plait le plus, et qui me correspond le plus... j'y suis floue. Floue. A l'intérieur de moi c'est flou, alors pourquoi pas dehors...

31 juillet 2004

Velleité...

Envie de me réfugier entre les draps, de m'armer de mon stylo, de me protéger de tout en gribouillant... tellement de choses à faire et je ne fais rien.

Retaper le canapé et le décorer pour le mettre dans ma chambre - Vider le vieil ordi pour le vendre - Faire mon dossier sur le festival de Cannes - Préparer mon voyage en England - Regarder le dvd de Sonic Youth (!!!) - Répondre à une lettre d'une amie qui m'est chère - M'habiller - Chercher un colis à la poste - ... bref je croule sous les choses qu'il me reste à faire. Tout ce que j'ai envie c'est de remplir mon carnet... 

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28 juillet 2004

Etrange sentiment

Sonic Youth, toujours "en moi"... tenté de faire aimer à quelques personnes... bien sûr, ça ne convient pas à tous, c'est tellement brut, et puis tellement recherché à la fois... tout le monde n'est pas aussi contradictoire que moi. Je me sens bizarre. J'm aussi cette étrangeté; je ne sais pas pourquoi. Certainement pas pour "exister" aux yeux des autres, la plupart ne connaissent même pas mes goûts; ils ne s'y intéressent pas du tout. Je dois être transparente. C'est dérangeant, mais j'y prend un certain plaisir depuis peu...
28 juillet 2004

PP mon carnet à spirale

Ephemere c'est aussi difficile à "capter", presque indicible, inaudible... alors quand parfois j'ai la chance d'être à "mon écoute", j'en profite pour remplir mon carnet à spirales... mots, couleurs, images, dessins s'y croisent. C'est mon carnet à moi, je l'aime.
27 juillet 2004

Les Mots.

Il m'est parfois difficile de trouver les "bons mots", ceux qui sauront exprimer tout ce que je ressent au fond de moi, ceux qui sauront éclairer les autres ... Pourquoi celui-là et pas son synonyme? Pourquoi ont-ils pour chacun de nous une définition quelque peu différente? Nos perceptions ne sont pas les mêmes. J'aimerai faire la collection des mots. Celui qui aurait sa place tout en haut de l'étagère serait "éphémère" comme certains d'entre vous le savent déjà. Je ne sais pas vraiment pourquoi, je l'aime c'est tout. Je déteste le mot "droit", il n'est pas agréable à prononcer, il n'est pas "léger", il semble s'écraser; s'enfoncer presque. Sa définition non plus ne me plaît guère. Je n'aime pas les univers clos, j'aime pouvoir m'évader; la droiture ne me convient pas... Aucune place au rêve. Je n'aime pas beaucoup le mot magique, mais je dirais que les mots le sont pour moi. Tout un art. Eiffel et d'autres savent en user parfaitement bien... N'avez vous jamais songé à la couleur d'un mot? Moi tout le temps... gentille tableau hypocrite moi sonic youth ciseaux jolie

27 juillet 2004

Tel Baudelaire...

Baudelaire avait au cours de sa vie trépidante jonchée de solitude et de conquètes plus ou moins frivoles; rencontré une femme exceptionnelle. Je ne me souviens plus de son nom; peu importe, là n'est pas la question... Il l'idéalisait beaucoup, lui ecrivait toutes sortes de poèmes et l'admirait un peu plus chaque jour. Il la regardait danser, suivant le rythme effréné de la musique; il l'écoutait parler comme personne. Ses histoires étaient passionnantes... tout lui plaisait en elle. Celui-ci obtint alors ce qu'il souhaitait d'elle depuis toujours, plus qu'un acte, une véritable reconnaissance. Mais à partir de ce jour, la belle n'était plus tout ce qu'elle représentait à ses yeux. Il lui écrivit le jour suivant : "Tu étais tout pour moi avant, maintenant tu es une femme."
25 juillet 2004

Gribouillages

n.f. Perturbation des facultés intelectuelles; affectives et morales; alienation mentale. Fig. Aimer à la folie, jusqu'à la déraison. Par exag. Extravagance dans les propos ou dans la conduite...

Voilà ce que me dit mon vieu dico Quillet Flammarion couleur de 1973 hérité de mes très chers parents... je ne sais pas exactement comment je définirais moi même la folie, mais tout ce que je sais c'est que j'en suis atteinte. Ne me dites pas "non ! n'importe quoi !" J'en suis persuadée, et c'est peut être tout simplement le fait que je sois certaine d'être différente que je le suis...

24 juillet 2004

Gare de Strasbourg-Voie 3-18h34

Observer... j'm beaucoup celà. Non point question de voyeurisme; j'aime tout simplement regarder ce qui m'entoure. L'un de mes endroits favoris reste très certainement la gare. Au détour d'un distributeur de boissons fraîches à prix exhorbitant, entre une valise et un groupe de touristes allemands totalement désemparés devant les messages répétés de la voie sensuelle de la gare, se trouve une personne qui attire mon regard. Elle n'est pas particulière, elle est là devant mes yeux, c'est tout. Elle bouquine sur son banc... elle porte une robe à volants beige. Elle n'est pas spécialement belle, pas spécialement moche non plus. Elle doit avoir la trentaine passée. Peut-être rentre t'elle de son travail. Pas passionnant. Il va falloir qu'à la maison elle prépare le repas pour son mari et ses deux enfants... Elle s'adonne à la lecture d'un roman à l'eau de rose, très certainement car sa vie est loin d'y ressembler. Elle n'a pas l'air triste, mais pas non plus l'air heureuse. Envie de l'aborder, envie de lui parler mais je la laisse rêvasser dans son bouquin. Lui est de l'autre côté. Il fait des allers-retours devant moi, il à l'air pressé. Il ne porte pas de sac; il trimballe juste une pochette bleue clair avec lui. Je fume ma clope tranquille sur mon banc et l'observe toujours. Il déballe une tablette de Crunch... en moins de deux minutes elle n'existe plus. Il est grand, assez costaud. Il a le crâne rasé et porte des vêtements bleus. Il ressemble un peu à Franck Black des Pixies depuis leur retour [pour les connaisseurs...;)]  Ecrit-on également sur moi? Je ne pense pas, et puis celà m'est égal... Peu importe. J'm passer des heures à m'inventer et à leur inventer des histoires à ces gens...

24 juillet 2004

"J'ai poussé trop vite"

j'ai poussé trop vite
j'ai doublé dans les virages
les garçons
les petites de mon âge
j'ai raté le coche
déserté les buissons
des gavroches
et des manons
comme s'ils avaient su que la vie
ne s'apprenait qu'à l'arrache
ne s'attrapait qu'au maquis
j'attends le crash
j'ai poussé trop vite
j'ai bien appris ma leçon
voyez comme ça vient vite d'être un con
j'ai poussé trop vite
j'ai bien appris ma leçon
voyez comme ça s'effrite un vieux con
est-ce que ça s'éduque
d'apprendre à être vieux
plus de grimace
juste la masse
ses horaires, ses horreurs
est-ce que ça t'éduque
est-ce que ça t'éduque
de ne pas casser la vitrine
tout simplement jouir
d'être campé sur tes deux quilles
comme s'ils avaient su que l'amour
ne s'apprenait qu'en heures de colle
ne s'attrapait qu'au vol
j'attends le crash
j'ai poussé trop vite...
déboulant comme une avalanche
le monde des adolescents
non je ne retrousse plus mes manches
le crash je l'attends
j'ai poussé trop vite...

    Texte qui me parle bcp... me parle même trop. Pas d'insouciance, plus d'insouciance, l'ai-je au moins connue? Je ne sais pas, je ne sais plus. Les jours n'ont plus de fins maintenant et je préfère les finir à faire comme tout le monde... m'entourer de gens aussi stupides que superficiels. Débile, je suis débile. Mais moi aussi au fond je dois être la stupide superficelle de quelqu'un.

24 juillet 2004

"C'est juste une illusion..."

13h40, arrivée en gare de Strasbourg dans 4 minutes... je suis pressée, de plus en plus pressée à l'idée de la revoir. Un an déjà se sont écoulés alors que la distance qui nous sépare n'est que de 54 minutes en train. 54min d'angoisse, 54min de sourires, 54min de souvenirs qui resurgissent... une amie, une vraie amie. Tellement différente, tellement spéciale, tellement "elle" lorsque je l'ai quittée. Qu'en est-il aujourd'hui... rien. Je me sens coupable, je l'ai "laissée"changer, trop changer, je ne la reconnais plus. Rien, rien ne me plais en "elle d'aujourd'hui". L'important est l'apparence; rien d'autre ne semble exister à ses yeux. On se la joue grunge, cheveux en bataille, vêtements troués alors qu'il y a à peine 365 jours on se faisait 5 brushing/jour... Avant: lecture, musique, ciné... Maintenant: squatter à "la rep" et fumer son bedo avec ses "potes". Marre de ce monde d'illusions, marre de ces gens qui ne se croient bien qu'en imitant les autres, marre d'être moi aussi fragile quelquefois... pas envie de ressembler à ça, surtout pas. Une étoile s'est éteinte en moi... elle était pourtant précieuse...

21 juillet 2004

Mes bottes de 7 lieux...

 

21 juillet 2004

Arc-en-ciel

 

et moi chui Homophobophobe ... !

19 juillet 2004

Simplement nous.

M'évader, m'en aller au plus loin, à la limite du possible... avec elle. Sensation enivrante d'une belle soirée d'été. J'étais avec Elodie. Je l'aime vraiment; encore plus que je ne l'imaginais. Promenade dans ma petite ville, impression de liberté rare dont je frissonne encore. Tout se mélange dans ma tête, mais tout reprend également sa place. Tellement bien avec elle. On parle d'abord de tout et de rien, puis on part, oui, on part... Aborder tout les sujets qui se bousculent dans ma tête, sans la moindre censure, ou du moins presque... Il est des heures où l'on ose pas tout avouer, mais cette fois-ci je lui ai dis. Je lui ai dis que je souffre-comme on dirait en termes scientifiques-d'un complexe d'infériorité vis à vis d'elle. Elle que j'admire tellement, béate à l'idée de pouvoir partager mes points de vues avec elle. Elle que je sais si belle de l'intérieur... à la fois si complexe et si... Jouir de l'instant. S'émerveiller de tout. Carpe Diem comme dirait mon ami Epicure. Ne plus penser à son image; s'en éloigner au point d'en rire. Sourire bêtement en repartant de chez elle ... en se disant pour une fois : "je suis la plus heureuse des personnes sur cette Terre". Penser à cette "rencontre", cette-comme elle dirait sûrement- "communion". S'estimer heureuse de pouvoir connaître une relation aussi "vraie", aussi"pleine"...

19 juillet 2004

...

c'est un dessin au stylo, quoi de plus normal; il n'est pas beau, il fait presque peur. Je l'ai fait un soir, ma "meilleure amie" était devant son ordinateur, j'etais à côté sur mon siège tranquille. Je prends une feuille... le stylo qui traîne. Je dessine sans vraiment me demander quoi ; un corps de jeune femme nue apparait, elle est assez maigre, elle semble enceinte. Elle n'a pas encore de tête, en général je me réserve les têtes pour la fin... Mais voilà, un homme sombre issu de mon esprit prend possession d'elle et se dessine à ses côtés... Il a les traits plus forts, il à cette force qu'ont les hommes. Les traits de la femme sont uniquement le résultat du stylo qui a effleuré la feuille. Le regard de l'homme est indéfini... je ne sais pas trop pourquoi. Sûrement le sentiment du moment : hommes tous guidés par le sexe; mais en même temps, ne sont ils pas prisonniers de leurs pulsions? Bref, c'était mon etat d'esprit ce soir là... Je n'aime pas du tout regarder ce dessin, même esthétiquement il ne me plaît pas. Il me tient certainement à coeur car c'est la première fois pour moi qu'il y a autant de "moi" à l'intérieur de quelquechose... Voilà pourquoi j'ai longuement hésité à le publier...
19 juillet 2004

Ecoute & Sois

A l'écoute de leur Monde comme Mr tout le monde, mais surtout A LEUR PROPRE ECOUTE... voilà pourquoi je pense qu'ils sont plus artistes que nous autres. Les homosexuels ont selon moi une sensibilité particulière... Ca peut paraître bizarre, mais j'en suis persuadée. J'erre souvent de blogs en blogs et je dois admettre que deux d'entre eux m'attirent particulièrement. Celui de Nicozefrog, ainsi que celui d'Ulysses que je viens à peine de survoler pour la première fois. Je ne pense pas qu'ils me connaissent; je ne laisse pas souvent de traces de moi, je préfère effleurer, venir en secret... Je m'y retrouve pleinement. J'y croise des "éclats de moi", ... Tout y est tellement "pur", les sentiments y sont bruts, sans fignolage... Je ne sais pas pourquoi je me retrouve à parler de tout ça, peu importe. Il me semble donc que "ceux de l'autre bords" comme diraient certains ou du moins ceux qui s'assument sont dotés d'une sensibilié particulière. Mais pensez vous que celle-ci est innée? Sincèrement je ne connais pas trop le domaine que j'aborde, mais je pense que la sensibilité à une part d'inné et une part d'acquis... S'écouter, ne pas refouler ses sentiments c'est être sensible, c'est être artiste. J'emploie les grands mots... mais c'est ce que je pense! Après c'est chacun son point de vue, ce que j'avance là n'est pas une thèse ou quoi que ce soit! C'est uniquement ce qui me passe par la tête, ce que je crois. Mais bon, quand même pas besoin d'être homosexuel pour pouvoir s'écouter, tout le monde pourrait et devrait le faire ...

n.b.: en évoquant rapidement les artistes que j'admire le plus, je me suis rendue compte que la plupart d'entre eux sont homosexuels... ;) 

18 juillet 2004

Vie figée...

Une photo que je trouve magnifique... copyright Nicozefrog. Je ne sais pas trop quelles ont été les circonstances de cette prise; mais en tout cas c'est réussi, ta photo dégage de la spontanéité, bcp, presque du mouvement. A croire qu'on se promène dans les rues de Paris avec toi... J'espère que tu ne m'en voudra pas trop de faire de la pub pour toi...

18 juillet 2004

Etranger qui ne m'est pas étranger.

L'Etranger ;  je vous en ai déjà parlé. Sans doute le livre qui m'a le plus retournée... Tombée par hasard dessus. Couverture intriguante, dessin qui me plaît au premier abord, tout n'est que question de sens... dans mes choix, je préfère qu'ils me guident plutôt que de m'abandonner à la raison. Des couleurs chaudes, presque rassurantes, et pourtant des ombres anguleuses. La contradiction me plaît décidemment bcp. Mes goûts sont certainement le reflet de mon moi le plus profond. Embarqué direction la caisse. Dans mon lit je dévore l'oeuvre. Comme d'habitude, ou plutôt encore plus que d'habitude, j'ai hâte de connaître l'issue du roman, mais celui ci à un "destin tout tracé"; je le sais très bien, mais qu'importe. Au fond de moi je pense être optimiste; sûrement le "gavage d'happy end à la Walt Disney" qui me hante encore. [N.b: ne pas bourrer le crâne de ces conneries à mes enfants...] Quoique... encore heureux qu'il me reste cette part de candeur, d'insouciance au fond de moi. Les pages filent une à une à toute vitesse; je ralentis ma lecture. Peur d'arriver à la fin, je suis tellement prise dans l'histoire et dans la façon dont Camus nous présente ses personnages (un brin autobiographique? Qqun peut me renseigner?). Envie de rester des heures à me "nourrir" de ses phrases. C'est magique la lecture, on découvre et l'on se laisse guider par l'auteur. Rien à faire, tout est déjà écrit et pourtant on persiste à se demander quelle sera la fin et surtout quels méandres mèneront à la fin.

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